Génétique
Test prénatal non invasif (TPNI)
De nombreux couples souhaitent suivre le développement de leur enfant le plus tôt possible. Dans le cadre des soins prénataux, il est possible de faire un test de dépistage de la trisomie 21 (syndrome de Down), de la trisomie 18 (syndrome d'Edwards) et de la trisomie 13 (syndrome de Patau). Les trisomies sont des troubles chromosomiques (le chromosome correspondant est présent trois fois au lieu de deux). Dans la plupart des cas, elles ne sont pas héréditaires et peuvent survenir spontanément lors de n'importe quelle grossesse, mais plus fréquemment à un âge maternel avancé (à partir de 35 ans environ). Ces anomalies peuvent être détectées dès le début de la grossesse.
Qu'est-ce que le test prénatal non invasif ?
Le TPNI est une procédure de dépistage qui permet de mettre en évidence la présence des troubles chromosomiques les plus courants (trisomie 21, 18 et 13) chez un enfant à naître. Le TPNI utilise de l'ADN fœtal acellulaire dérivé de cellules exfoliées du placenta qui circule dans le sang maternel. Le test VeriSeq TPNI Solution v2, certifié CE par Illumina, utilise la technique de séquençage de nouvelle génération (SNG) du génome entier pour une précision et une fiabilité élevées. Bas du formulaire
Que peut-on déterminer avec le TPNI ?
Outre les trisomies courantes mentionnées ci-dessus, des anomalies complètes ou partielles de tous les chromosomes peuvent, si vous le souhaitez, être examinées. En outre, la détermination du sexe de l'enfant ou la recherche d'anomalies des chromosomes sexuels (syndrome de Turner, triple X, Klinefelter, XYY) peuvent également être effectuées sur demande.
Quand le TPNI peut-il être réalisé ?
Le TPNI peut être effectué à tout moment après la 10e semaine de grossesse (pour les patientes belges, le remboursement gouvernemental est prévu à partir de la 12e semaine de grossesse).
Le TPNI n'a pas été validé pour les âges gestationnels inférieurs à 10 semaines révolues. L'ADN fœtal présent dans le plasma maternel peut être insuffisant pour fournir un résultat fiable, et les échantillons de moins de 10 semaines ne seront pas acceptés pour le test.
Le TPNI est-il sûr ?
La sensibilité (taux de détection) du TPNI est très élevée, généralement 99%, en particulier pour les trisomies courantes. Cette sensibilité est associée à un taux de faux positifs très faible (0,1%). Les causes possibles de résultats faussement positifs comprennent les mosaïques placentaires, la "disparition du jumeau", les anomalies chromosomiques et les tumeurs malignes maternelles. Un résultat anormal au test TPNI doit toujours être vérifié par un diagnostic invasif.
Contact
Dr. Pharm. Biol. Clin. Kehoe Kaat: kaat.kehoe@aml-lab.be
Prof. Dr. Vanden Broeck Davy: davy.vandenbroeck@aml-lab.be
La demande de TPNI ne sera traitée que si le formulaire de demande est reçu et signé par le médecin référent et le patient.
Veuillez contacter genetics@aml-lab.be pour tout renseignement complémentaire.
Dans de rares cas, une analyse plus poussée de l'échantillon peut être nécessaire avant qu'un résultat puisse être fourni; dans certains cas, un nouveau prélèvement sanguin et une nouvelle analyse (sans frais supplémentaires) peuvent être recommandés.
- Trisomies des chromosomes 21, 18 et 13 (test standard)
- Trisomies de tous les chromosomes, y compris les délétions/duplications partielles (>7Mb) de chromosomes (test étendu)
- Nombre anormal de chromosomes X et Y (grossesses uniques uniquement)
Inversement, chez 0,1% des fœtus présentant un trouble chromosomique majeur, les chromosomes placentaires peuvent être normaux. Le TPNI peut indiquer qu'il n'y a aucune preuve d'un trouble chromosomique alors que le fœtus en développement présente en fait un trouble chromosomique, c'est-à-dire un résultat faussement négatif. C'est pourquoi un résultat de TPNI "à faible risque" qui ne correspond pas à une preuve solide d'un problème fœtal, par exemple une malformation évidente à l'échographie, doit être examiné et un test génétique invasif doit être envisagé.
Si l'un des partenaires a des antécédents personnels ou familiaux d'une maladie génétique spécifique, il convient de l'évaluer en tant que tel, car il est peu probable que le TPNI soit un test de dépistage adéquat pour cette maladie.
Veuillez fournir des détails sur le formulaire de demande, car ces informations sont importantes pour l'algorithme du test.
Les malformations peuvent être causées par divers troubles chromosomiques ou être d'origine non chromosomique. Le TPNI permet d'évaluer certains troubles chromosomiques et, dans ce contexte, le TPNI peut ne pas révéler le trouble sous-jacent. L'investigation génétique la plus appropriée peut être un test invasif par prélèvement de villosités choriales (PVC) ou amniocentèse avec des études chromosomiques fœtales par microarray.
L'échographie de la 11e à la 13e semaine peut également fournir des informations utiles (par exemple sur les principales malformations structurelles), même si elle n'est pas utilisée pour dépister les anomalies chromosomiques. L'examen structurel détaillé de la 18e à la 20e semaine est toujours indiqué, même lorsque le TPNI donne un résultat à faible risque.
Dans le cas d'un jumeau disparu, l'ADN fœtal de ce jumeau peut compromettre la précision du TPNI du jumeau survivant. Notre TPNI n'a pas été validé en présence d'un jumeau disparu, et le TPNI ne peut pas être réalisé si l'on sait qu'il y a un jumeau disparu au moment du prélèvement de l'échantillon.